Le cours du Brent au 2 février 2021 : 47,90 euros

Le cours du Brent repart de l’avant après une forte baisse des stocks de pétrole aux États-Unis. L’Opep+ et ses alliés s’entendent pour continuer à limiter leur production de pétrole. Au niveau international, des signes positifs apparaissent malgré l’épidémie de coronavirus.

Les stocks de pétrole brut américain en recul

Les stocks de pétrole américain ne cessent de diminuer au mois de janvier :

  • – 8 million de barils (mb), soit 485,5 mb au total
  • – 3,2 mb, soit 482,2 mb
  • – 9,9 mb, soit 476,7 mb

Les réserves d’essence et les stocks de produits distillés progressent tout au long du mois, à l’exception de la dernière semaine de janvier pour les stocks de produits distillés.

Une entente au sein de l’Opep+

Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires ont trouvé un accord pour poursuivre la limitation de leur production de pétrole au-delà du 1er février.

Au départ, l’Arabie saoudite et la Russie étaient en désaccord concernant le niveau de production à atteindre en février. Néanmoins, l’Arabie saoudite et ses alliés de l’Opep+ sont parvenus à ne pas revoir les objectifs de production à la hausse. Cela s’explique notamment grâce à la décision de l’Arabie saoudite d’effectuer une réduction unilatérale d’un million de barils par jour sur les deux prochains mois pour compenser l’augmentation de la Russie et du Kazakhstan.

Pour poursuivre le soutien des cours du pétrole, l’Arabie saoudite – leader de l’Opep – ne désire pas augmenter trop vite la production. En effet, l’environnement international est toujours incertain avec la résurgence de la pandémie de Covid-19 qui continue de peser sur la demande de pétrole.

Contexte international : des signes positifs malgré la pandémie

En dépit de l’augmentation des mesures de restriction mises en place pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, le pétrole reste soutenu par le déploiement des vaccins et les espoirs d’accélération de la croissance mondiale.

Cependant, les inquiétudes concernant la faiblesse de la demande mondiale de carburant pour cette nouvelle année s’intensifient à cause de l’augmentation des cas de Covid-19 au niveau mondial. Une vague d’infections frappe la Chine et l’Europe, ce qui laisse présager de nouvelles restrictions et confinements pour limiter la propagation.

Aux États-Unis, la victoire de Joe Biden renforce les attentes d’un plan de relance budgétaire plus important. Ce nouveau plan devrait favoriser la reprise économique en 2021, et de ce fait, encourager la demande pétrolière.

Sources :