Le cours du Brent au 6 janvier 2021 : 44,17 euros

Le cours du Brent croît au mois de décembre pour atteindre 44,17 euros. Les pays membres de l’Opep+ trouvent un nouvel accord pour soutenir le marché pétrolier, tandis que le contexte international envoie des signes négatifs et positifs.

Stocks de pétrole brut américain : une tendance à la baisse ?

Malgré une semaine à la hausse, les stocks de pétrole américain diminuent en fonction du marché de l’or noir :

  • -0,7 million de barils (mb), soit 488 mb au total
  • +15,2 mb, soit 503,2 mb
  • -3,1 mb, soit 500,1 mb
  • -0,6 mb, soit 499, 5 mb

Les réserves d’essence et les stocks de produits distillés augmentent tout au long du mois, à l’exception de la dernière semaine de décembre.

Opep+ : la signature d’un accord

En diminuant leur production de 7,7 millions de barils par jour (mbj) – soit 8% de la demande mondiale – jusqu’à fin 2020, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires soutiennent le marché depuis plusieurs mois.

Depuis la fin d’année 2020, il y a désaccord. Les Émirats arabes unis demandent, avant tout, le respect par chaque membre des quotas fixés. Le Kazakhstan et la Russie souhaitent une hausse du nombre de barils, tandis que l’Arabie Saoudite se prononce pour une prolongation de l’accord.

Les différents États finissent par trouver un compromis à force de négociations : une augmentation de production de 500.000 barils par jour dès le 1er janvier 2021. Dans un contexte de deuxième vague de contaminations à la covid-19 et de récession économique éventuelle, les partenaires renoncent à une hausse de production globale de 2 mbj.

L’Opep+ prévoit de se réunir dorénavant tous les mois pour adapter le nombre de barils produits, limité à 500.000 dans tous les cas, en fonction de la situation mondiale.

Contexte international : entre craintes et réassurance

Le marché pétrolier perçoit des signes négatifs.

Un pétrolier et un navire saoudiens auraient subis des attaques, ce qui pourrait déclencher de nouvelles tensions au Moyen-Orient.

Dans le même temps et avec l’élection de Joe Biden à la présidence américaine, l’Iran envisage de doubler sa production d’or noir. Libéré des sanctions imposées par Donald Trump, le pays contribuerait alors à une hausse du nombre de barils sur le marché et à une baisse potentielle du cours.

En Europe, de nouvelles mesures de confinement sont mises en place et le Royaume-Uni doit faire face à une nouvelle souche du coronavirus. A priori plus contagieuse, elle provoque la suspension des vols et trains en provenance du pays.

Parmi les signes positifs, le Congrès américain réussit à voter un plan de soutien de 900 milliards de dollars pour son économie fortement touchée par la crise sanitaire.

Enfin, les campagnes de vaccination contre la covid-19 commencent dans le monde.

Source : www.boursier.com