Le cours du Brent reste bien orienté au mois de juin et atteint 63,62 euros. Aux États-Unis, les stocks de pétrole brut sont en net repli. Les pays membres de l’Opep+ confirment le relèvement progressif de leur production de pétrole pour les prochains mois. Concernant le contexte international, le marché du pétrole se porte plutôt bien et perçoit des signes positifs.
Les stocks de pétrole brut américain en net repli
Les stocks de pétrole américain ont fortement chuté au mois de juin avec 5 semaines de recul consécutives :
- – 5,1 millions de barils (mb), 479,3 soit mb au total
- – 5,2 mb, soit 474 mb
- – 7,4 mb, soit 466,7 mb
- – 7,6 mb, soit 459,1 mb
- – 6,7 mb, soit 452,3 mb
Les réserves d’essence ont en revanche progressé à l’exception de la 4ème semaine de juin. Les stocks de produits distillés, quant à eux, ont grimpé à l’exception de la 3ème et de la 5ème semaine.
L’Opep+ confirme le relèvement progressif de sa production
À la fin du mois d’avril, les pays membre de l’Opep+ avaient décidé de réduire l’ampleur de la baisse de production.
Début juin, les pays producteurs de l’Opep+ se sont réunis à nouveau et ont confirmé la réouverture progressive des vannes. L’alliance a ainsi confirmé son calendrier établi en avril pour relever progressivement la production sur les prochains mois. D’ici à la fin juillet, la baisse de la production sera ainsi réduite de plus de 2 millions de barils supplémentaires.
Dans son communiqué, l’Opep+ affirme avoir noté « la poursuite du renforcement des fondamentaux du marché ». L’alliance indique également avoir relevé « des signes clairs d’amélioration de la demande mondiale de pétrole, ainsi qu’une baisse des stocks de brut de l’OCDE à la faveur de la poursuite de la reprise économique dans la plupart des régions du monde, alors que les programmes de vaccinations accélèrent » contre la pandémie de Covid.
Début juillet, les membres de l’Opep+ se réuniront à nouveau et décideront de l’évolution du niveau de production en août. Les experts estiment que l’alliance pourrait décider de produire plus à partir du mois d’août, sans pour autant inonder les marchés. Cela devrait permettre de maintenir les cours du pétrole à des niveaux élevés cet été.
Contexte international : des signes plutôt positifs
En juin, le marché du pétrole se porte plutôt bien et continue sa marche en avant.
Les professionnels du secteur estiment que les cours du pétrole devraient poursuivre leur croissance. En effet, la reprise économique avance et la pandémie de coronavirus recule à la faveur des campagnes de vaccination. De plus, la saison estivale offre des espoirs d’une forte demande.
Ainsi, malgré les inquiétudes concernant la résurgence de la Covid-19 dans certains pays d’Asie, le marché de l’or noir semble être sur une demande positive. C’est notamment le cas aux États-Unis et dans certains pays d’Europe.
Le cours du brut est porté par des signes de reprise de l’économie mondiale. Des signes d’accélération de la consommation de pétrole se multiplient dans le monde. Aux États-Unis, la demande d’essence a bondi d’environ 10 % et atteint la plus forte demande dominicale depuis l’été 2019. Au Royaume-Uni, pour la première fois, la circulation routière a dépassé les niveaux d’avant la pandémie.
Concernant les discussions entre l’Iran, Téhéran et Washington sur le nucléaire iranien, aucun accord n’a encore été trouvé. En effet, les négociateurs n’ont pas respecté les délais imposés. Si un accord est atteint, l’offre mondiale de pétrole pourrait augmenter de plusieurs millions de barils par jour. Le secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Barkindo, a indiqué que le retour de l’Iran serait « ordonné et transparent » et qu’il ne porterait pas atteinte à la stabilité du marché pétrolier pour laquelle les autres pays de l’OPEP+ se sont battus.
Source : www.boursier.com