Depuis la fin de l’année 2018, le cours du pétrole (Brent) est en hausse pour dépasser les 50 euros le baril. Après la chute vertigineuse de novembre 2018, les producteurs ont réagi.
Le rôle de l’Opep
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole regroupe 15 pays, dont l’Arabie Saoudite en tant que plus gros producteur.
Avant la création de l’Opep en 1960, les compagnies pétrolières imposaient leur prix aux pays producteurs. Maintenant, les 15 pays membres régulent la production avec un système de quotas. En se mettant d’accord sur la quantité de pétrole exporté, ils influent sur le prix.
En 2017, l’Opep détenait 71,8% des réserves mondiales.
L’Opep réduit sa production
En l’occurrence, l’Organisation a décidé, fin 2018, de réduire sa production pour que le cours du pétrole reparte à la hausse. L’accord vise une réduction de 1,2 millions de barils par jour.
Soumis à la loi de l’offre et de la demande, le prix ne peut qu’augmenter lorsque le pétrole devient plus rare.
L’influence des Etats-Unis
Dans le même temps, les Etats-Unis ont des stocks de pétrole en hausse. La production américaine augmentant, le prix du baril tendrait à baisser.
Cependant, les Etats-Unis ont pris des sanctions à l’encontre du Venezuela pour des raisons politiques et n’achètent plus le pétrole vénézuélien. Le pays d’Amérique du sud a les réserves pétrolières sous-exploitées les plus importantes au monde et les Etats-Unis étaient leur premier acheteur.
Par conséquent, les exportations du Venezuela diminuent. En outre, le Venezuela, en tant que membre de l’Opep, s’aligne sur la baisse de production décidée par l’Organisation. Les Etats-Unis se tournant vers d’autres pays pour satisfaire leurs besoins, ils contribuent à la hausse des prix.
Sources :