Opep et Opep+ : pays membres, rôles et impacts

L’Opep (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) et l’Opep+ sont des organisations réunissant des pays producteurs de pétrole. En anglais, l’Opep et l’Opep+ se nomment respectivement Opec (Organization of the Petroleum Exporting Countries) et Opec+. Leur mission est de coordonner et de réguler la production pétrolière de ses membres afin de stabiliser les prix du pétrole sur le marché mondial. L’Alliance a un impact significatif sur le marché pétrolier international en raison de sa capacité à influencer la production pétrolière. Découvrez dans cet article en détail les pays membres de ces deux organisations, leurs rôles et leurs impacts.

Les pays membres de l’Opep et de l’Opep+

Actuellement, l’Opep compte 13 pays membres. Les voici, par ordre décroissant de production de pétrole :

  • Arabie saoudite
  • Irak
  • Émirats arabes unis
  • Iran
  • Koweït
  • Nigéria
  • Libye
  • Algérie
  • Angola
  • Venezuela
  • République du Congo
  • Gabon
  • Guinée équatoriale

Quant à elle, l’Opep+ regroupe 23 pays producteurs de pétrole. Il s’agit des 13 pays membres de l’Opep ainsi que 10 autres pays. Ils sont présentés ci-dessous par ordre décroissant de production :

  • Russie
  • Mexique
  • Kazakhstan
  • Oman
  • Azerbaïdjan
  • Malaisie
  • Bahreïn
  • Brunéi
  • Soudan
  • Soudan du Sud

A noter que certains grands pays producteurs de pétrole ne sont pas membres de l’Opep ou de l’Opep+. Il s’agit par exemple des Etats-Unis, du Canada ou de la Norvège.

Les rôles des organisations

L’Opep a pour mission de coordonner et d’unifier les politiques pétrolières de ses pays membres. Elle est également chargée d’assurer la stabilisation des marchés pétroliers.

En effet, l’intention de l’Alliance est de garantir :

  • Un approvisionnement en pétrole efficace, économique et régulier aux consommateurs
  • Un revenu régulier aux producteurs
  • Un rendement équitable des capitaux pour ceux qui investissent dans l’industrie pétrolière

Ainsi, l’Opep est amenée à négocier avec les industries du secteur sur toutes les problématiques et les activités liées à l’activité pétrolière. Il s’agit par exemple du niveau de production, des prix, des concessions, des produits dérivés, etc. C’est pourquoi, l’organisation est régulièrement amenée à établir des quotas de production.

L’objectif de l’Opep+ est bien évidement le même que celui de l’Opep. C’est-à-dire apporter une stabilité au marché pétrolier avec des accords communs, notamment en augmentant ou en réduisant la production. Les membres des deux organisations se réunissent régulièrement pour discuter des niveaux de production de pétrole et des stratégies de régulation du marché pétrolier. Ainsi, les 10 pays supplémentaires qui forment l’Opep+ sont invités à participer activement aux réunions et aux discussions de l’Opep. Cependant, ils ne sont pas tenus de respecter les décisions prises par l’Opep, par exemple les quotas de production.

Les impacts de l’Opep et de l’Opep+

Selon l’Agence Internationale de l’Energie, l’Opep+ compte pour environ 51 % de la production mondiale de pétrole en 2020. Leurs accords sur la production de pétrole ont un impact considérable sur le marché pétrolier mondial. En effet, la production est un paramètre clé qui influence grandement le cours de l’or noir.

Ainsi, si les pays de l’Alliance décident de limiter la production pétrolière, le cours du pétrole va augmenter. Et un prix du baril élevé représente inévitablement une ressource financière pour ces pays. Leur objectif est donc plutôt d’orienter les cours à la hausse. D’autant plus que certains pays sont réellement dépendant de l’exportation de pétrole pour leur économie.

Cependant, de manière générale, l’Opep et l’Opep+ prennent soin de garder un équilibre du marché et de réguler l’offre. Leurs décisions peuvent permettre de stabiliser les prix du pétrole au niveau mondial et d’éviter un effondrement trop important. C’est pourquoi, ils peuvent accepter de baisser ou d’augmenter leurs productions pour stabiliser les prix et éviter les fluctuations soudaines.

Sources :