Le cours du Brent continue de croitre au mois d’avril pour atteindre 56,49 euros, après un repli des stocks de pétrole aux États-Unis. Les pays membres de l’Opep+ relèvent progressivement leur production de pétrole. Concernant le contexte international, le marché pétrolier est tiraillé entre les espoirs d’une reprise économique mondiale et la résurgence de la Covid 19 dans certains pays.
Les stocks de pétrole brut américain en repli avant une légère hausse
Les stocks de pétrole américain ont reculé au début du mois d’avril avant de légèrement augmenter :
- – 3,5 millions de barils (mb), soit 498,3 mb au total
- – 5,9 mb, soit 492,4 mb
- + 0,1 mb, soit 493,3 mb
Les réserves d’essence n’ont fait que progresser tandis que les stocks de produits distillés ont augmentés puis reculés au mois d’avril.
L’Opep+ relève progressivement sa production
Au mois de mars, les 23 membres de l’Opep+ ont décidé de maintenir l’essentiel de leurs coupes de production. En effet, depuis l’an dernier, les pays producteurs ont réduit leurs pompages de près de 7 millions de barils par jour (bpj) pour soutenir les cours.
Début avril, les pays producteurs de l’Opep+ se sont réunis à nouveau pour décider s’ils allaient augmenter leur production ou poursuivre leur politique de restriction actuelle pour le mois de mai. Alors que les marchés s’attendaient à un nouveau statu quo en raison de la 3ème vague de Covid en Europe, l’Opep et ses alliés ont décidé de réduire l’ampleur de la baisse de leur production : de 350 000 bpj en mai et juin et 441 000 bpj en juillet.
En relevant ainsi progressivement sa production à partir de mai, le groupe de pays affiche une confiance prudente sur la reprise économique mondiale, grâce aux campagnes de vaccination.
Contexte international : le marché pétrolier tiraillé
Compte tenu des incertitudes liées à la crise sanitaire, le marché de l’or noir reçoit des signes positifs et négatifs.
D’un côté, les campagnes de vaccination contre la Covid se déploient partout dans le monde.
De plus, les espoirs d’une reprise économique mondiale sont grandissants. La reprise économique est en cours, à commencer par les États-Unis. En avril, la réouverture des commerces s’est accélérée dans ce pays grâce à la vaccination massive et l’indice PMI est monté à son plus haut niveau historique. Cet indice, indicateur de l’activité dans le secteur manufacturier, traduit ainsi une solide reprise économique.
Dans un communiqué, l’Opep+ a salué la poursuite de la reprise de l’économie mondiale, grâce à un niveau inouï de stimulation monétaire et budgétaire. Les pays producteurs ont estimé que le rythme de la reprise allait s’accélérer au second semestre 2021.
De l’autre côté, il y a une résurgence de la pandémie de coronavirus dans de nombreux pays, notamment en Europe, au Brésil, au Japon et en Inde. Dans la région de Bombay et à Tokyo, des restrictions supplémentaires sont entrées en vigueur pour contrer la flambée des contaminations.
Source : www.boursier.com