Le cours du Brent est en hausse à la fin du mois de septembre et atteint 68,24 euros début octobre. Aux États-Unis, les stocks de pétrole brut sont globalement en recul. Les pays membres de l’Opep+ continuent d’augmenter progressivement la production pétrolière pour octobre et les mois suivants. Quant au contexte international, les signes sont plutôt positifs et le marché pétrolier se porte assez bien.
Les stocks de pétrole brut américain globalement en repli
Les stocks de pétrole américain ont reculé tout au long du mois de septembre, à l’exception de la dernière semaine. Ils sont tombés au plus bas depuis septembre 2019.
- -7,2 millions de barils (mb), soit 425,4 mb au total
- -1,5 mb, soit 423,9 mb
- -6,4 mb, soit 417,4 mb
- -3,5 mb, soit 414,0 mb
- +4,6 mb, soit 418,5 mb
Les réserves d’essence ont progressé sauf la 2ème et 3ème semaine de septembre. Quant aux stocks de produits distillés, ils ont régressé à l’exception de la dernière semaine.
L’Opep poursuit l’ouverture modérée des vannes
Au mois d’août, les pays membres de l’Opep+ ont confirmé leurs prévisions de croissance de la demande de pétrole en 2021 et 2022. Les pays producteurs souhaitent ainsi augmenter modestement la production après l’avoir drastiquement coupée l’an dernier.
Début septembre, l’alliance Opep+ s’est à nouveau réunie et a décidé de continuer à augmenter progressivement la production pétrolière. Les pays ont annoncé la mise sur le marché de 400 000 barils supplémentaires en octobre et les mois suivants. En continuant ainsi jusqu’en septembre 2022, l’offre sera comparable à celle d’avant la pandémie de Covid-19.
Malgré les pressions et notamment de la part des États-Unis, l’Alliance n’a pas opté pour une accélération de la hausse de production. Les pays préfèrent être prudents et tenir compte des incertitudes liées à la propagation du variant delta du coronavirus.
Contexte international : des signes plutôt positifs
En septembre, le marché pétrolier se porte plutôt bien et poursuit sa marche en avant.
D’un côté, les cours du pétrole sont soutenus par la forte baisse des stocks de brut aux États-Unis.
De plus, la décision de l’Opep+ d’augmenter progressivement la production pétrolière soutient également les cours.
Enfin, l’agence internationale de l’énergie ainsi que l’Opep estiment que la demande mondiale va rebondir dans les mois à venir. À présent, la demande est soutenue avec la reprise de l’économie mondiale.
D’un autre côté, la propagation du variant delta du coronavirus entraîne certaines incertitudes sur la demande mondiale de pétrole.
Aussi, le passage de l’ouragan Ida aux États-Unis a perturbé la production pétrolière, le raffinage et la distribution. En effet, l’événement climatique a causé des dégâts matériels dans d’importantes infrastructures pétrolières.
En Arabie Saoudite, la compagnie d’État Saudi Aramco a annoncé à ses clients asiatiques une forte baisse de ses prix de vente. Cette baisse peut laisser penser que la demande asiatique, particulièrement chinoise, s’est réduite en raison de la pandémie de coronavirus.
Également, la hausse des cours du gaz a eu des répercussions sur celui de pétrole. En effet, ce dernier étant devenu plus compétitif, une partie de la demande d’énergie s’est reporté sur lui.
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