Le prix du baril a grimpé tout au long du mois d’avril 2019, avant de faire une chute le 26. Depuis, il reprend doucement sa course.
Les propos de Donald Trump
Donald Trump a demandé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et à l’Arabie Saoudite en tête de baisser les prix du pétrole. Son objectif est de voir le prix de l’essence prendre le même chemin. Les élections présidentielles américaines approchent à grands pas : faire baisser le prix à la pompe rapporte des voix.
En parallèle, la production d’or noire américaine joue au yo-yo. Les baisses se traduisent par une augmentation du prix, tandis que les hausses pourraient mener à une surproduction mondiale.
La Russie semble suivre Trump, en prônant une augmentation de la production et donc une baisse du coût. À force de vouloir limiter la production, l’Opep et les autres pays exportateurs, dont la Russie, risquent de perdre des parts de marché au profit des États-Unis.
Dans tous les cas, les propos du président américain ont généré la baisse du cours en date du 26 avril.
Les sanctions envers l’Iran et le Venezuela
Les États-Unis souhaitent mettre fin à la dérogation dont bénéficient 8 pays, y compris la Chine et l’Inde, concernant l’importation de pétrole iranien.
Le but est de réduire les exportations iraniennes à zéro, le pétrole étant quasiment le seul bien exporté. 1 millions de barils seraient donc retirés du marché mondial par jour.
Quant au Venezuela, les États-Unis cessent d’importer son pétrole pour des raisons politiques. Le gouvernement américain soutient le coup d’État face au président vénézuélien toujours en poste.
Ces boycotts engendrent une demande plus forte sur le marché et une pression plus importante vis-à-vis de l’Opep. Et ces prises de position contribuent à la hausse du cours.
Source : www.boursier.com