Loi transition énergétique

Inscrite dans les objectifs de développement durable des Nations Unies, l’énergie est l’un des enjeux majeurs de notre ère contemporaine. Du côté industriel, on se demande comment la produire, comment la stocker, comment la distribuer et surtout, comment l’utiliser à l’échelle individuelle et collective.

Du côté des consommateurs, la question du coût de l’énergie se pose et surtout de comment économiser de l’énergie dans tous les sens du terme. La flambée des prix est devenue moteur d’une mouvance anti-gaspillage d’énergie qui se joue au niveau du foyer mais pas que.

Les entreprises, à travers leur politique RSE, s’investissent également dans la réflexion autour de l’énergie dans le but de produire des produits et des services avec le plus faible impact écologique. Tout en gardant en tête le coût financier de cette démarche, celle-ci peut autant s’appuyer sur des valeurs propres à l’entreprise qu’à un besoin de répondre à la demande de son marché.

A quelques semaines de l’hiver 2022, dans un but préventif, le gouvernement français a appelé à la « responsabilité collective » afin de réduire la consommation d’énergie et d’éviter un « rationnement ». Le souci de l’énergie ne se cantonne plus à l’échelle de l’industrie : la nécessité d’en faire un sujet primordial de tous au quotidien démontre l’importance d’entrer en action au cœur de cette transition énergétique.

Pour enfin passer de la théorie à la pratique, la loi transition énergique se met doucement mais sûrement en application.

La transition énergique, quels enjeux ?

D’ici 2040, on estime que la demande d’énergie mondiale augmentera de 40%. Dans le même temps, nous savons déjà qu’il nous faut diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial d’ici 2030 pour contrer le dérèglement climatique. Un challenge de taille pour limiter l’impact au niveau environnemental, mais pas seulement.

L’enjeu de l’énergie, c’est avant tout respecter notre environnement mais aussi permettre un approvisionnement équitable entre les humains et les activités humaines. C’est-à-dire permettre au plus grand nombre de bénéficier de l’énergie en termes de coûts, d’approvisionnement tout en ayant pleine conscience que les ressources privilégiées aujourd’hui sont épuisables et limitées. Et qu’il faut par ailleurs veiller à explorer et produire de nouvelles formes d’énergie plus propres pour la planète.

En bref, viser une croissance verte qui respecte la nature tout en incluant la dimension humaine et économique nécessaire au fonctionnement d’un monde globalisé.

La loi transition énergique, c’est quoi exactement ?

La loi de transition énergétique en bref

En France, les principales sources d’énergie sont issues des ressources fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon…) et nucléaires. La loi de transition énergétique vise à promouvoir la production d’énergie renouvelables telles que l’éolien, le solaire, la biomasse, la géothermie ou encore l’hydroélectrique dans tous les domaines de la vie humaine. Cela concerne notamment les industries, les transports, le système de chauffage, l’éclairage. Le but est de réduire les impacts néfastes de l’actuelle consommation d’énergie sur la planète.

Cette loi pousse aussi à réfléchir à de nouvelles possibilités énergétiques pour ne plus seulement dépendre d’une ressource limitée dans le temps et dans la quantité ; de façon à pérenniser les activités humaines, éviter toutes pénuries et tendre vers une forme de sobriété énergétique.

Les objectifs

Concrètement, la loi transition énergétique veut créer une action conjointe des citoyens, des entreprises, des territoires et de l’État autour d’objectifs à moyen et long termes :

  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050 (facteur 4). La trajectoire est précisée dans les budgets carbone ;
  • Réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à la référence 2012 en visant un objectif intermédiaire de 20 % en 2030 ;
  • Réduire la consommation énergétique primaire d’énergies fossiles de 30 % en 2030 par rapport à la référence 2012 ;
  • Porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et à 32 % de la consommation finale brute d’énergie en 2030 ;
  • Porter la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025 ;
  • Atteindre un niveau de performance énergétique conforme aux normes « bâtiment basse consommation » pour l’ensemble du parc de logements à 2050 ;
  • Lutter contre la précarité énergétique ;
  • Affirmer un droit à l’accès de tous à l’énergie sans coût excessif au regard des ressources des ménages ;
  • Réduire de 50 % la quantité de déchets mis en décharge à l’horizon 2025 et découpler progressivement la croissance économique et la consommation matières premières.

bp, acteur de la transition énergétique

Comme d’autres acteurs de l’Energie, bp entreprend d’ores et déjà son virage sous l’angle de la durabilité. Notamment à travers son ambition de devenir une entreprise Net Zero – à Neutralité Carbone – d’ici 2050 ou plus tôt, et d’aider le monde à y parvenir également.

Le souhait de bp est de devenir un acteur moteur dans la transition énergétique en donnant l’exemple à travers ses pratiques. Le groupe attache beaucoup d’importance à la biodiversité et à son propre impact à travers ses activités. Bp travaille chaque jour à améliorer sa façon de penser et sa façon de faire pour proposer à ses clients et partenaires des produits au plus proche de leurs attentes et des évolutions de la société.

Dans cette démarche de transition, bp s’attache également à s’investir dans les énergies renouvelables telles que l’énergie solaire.

À cela s’ajoute aussi un nouvel objectif qui lui permettra de développer un impact positif sur l’eau d’ici 2035 – en reconstituant plus d’eau douce qu’il n’en consomme dans ses opérations.

Pour bp, il est important de créer l’avenir dès maintenant.

Sources :