Le prix du baril atteint des sommets ce 1er juillet 2019. Un prix en hausse de 2,76%, qui s’élève à 58,89 euros. Une croissance qui ne cesse d’augmenter depuis le début du mois de juin.
De vives tensions entre les États-Unis et l’Iran
Les tensions entre les États-Unis et l’Iran sont le principal facteur de la hausse du prix du baril.
Le mercredi 18 juin 2019, les forces iraniennes abattent un drone de surveillance de l’US Navy. Le président Donald Trump qualifie ce geste « de très grave erreur », faisant craindre des représailles militaires.
Cet événement ne fait qu’amplifier les tensions entre les deux pays. En effet, les USA et ses alliés du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, imputent à l’Iran les attaques contre des pétroliers près du détroit d’Ormuz. Téhéran déclare n’avoir aucun rôle dans ces incidents.
Une chute de la production de pétrole aux USA
D’après le Département américain à l’énergie, les stocks de pétrole brut chutent de 12,8 millions de barils lors de la semaine du 21 juin. En parallèle, les stocks d’essence diminuent de 1 million de barils, et les stocks de produits distillés de 2,4 millions de barils.
Une nouvelle réunion de l’Opep+
Une réunion de l’Opep+, composée des membres de l’ Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des pays producteurs extérieurs à l’Opep tel que la Russie, a lieu le lundi 1er juillet à Vienne.
Une décision est convenue : le maintien du pacte de maîtrise de la production. Celui-ci, mis en place en 2017, est prolongé de 9 mois, soit jusqu’en mars 2020.
Son but est de diminuer la production de chacun des pays concernés de 1,2 million de barils par jour, afin d’enrayer la chute des cours de ce début d’année, favorisée par l’essor de la production américaine.
Une revalorisation du dollar face à l’euro
La hausse des cours du pétrole est également la conséquence de la forte hausse du dollar du lundi 1er juillet. Cela augmente encore le prix de l’or noir pour les acheteurs en d’autres devises.
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